Vernissage le 13 septembre 2025 à 18h
» Le soir, quand mes doigts trempés de peinture, glissent sur le papier de ma table à dessin, je ne sais jamais ce qui va arriver.
C’est souvent une tête d’homme, au visage ridé, qui vient prendre un coup d’ombre chez moi.
J’attends qu’il me regarde pour lui dire Au Revoir, puis je le range au-dessus de ses 2000 compagnons.
En voici quelques-uns sortis de la pile, qui comme les autres, perpétuent cette quête infinie depuis mon enfance :
Quel est cet autre qui vient sous la caresse du papier ?
A quel minimum de traits nous reconnaît-on ?
Pourquoi dessiner des têtes humaines plutôt que des animaux ?
Sont-ce des êtres de compagnie ou des compagnons de souffrance ?
Je m’étonne toujours de peindre dans la fièvre et l’allégresse, des têtes aussi catastrophées.
C’est comme ça ! Il est vrai que généralement, la vie finit mal, mais je désire tant que cet espace soit plein !
Quelques têtes de cette foule ont été rassemblées ici pour leur faire prendre l’air que vous voudrez.
Ma préférence d’accumulateur compulsif me pousserait plutôt à les exposer bord à bord du sol au plafond afin que leurs milliers d’yeux scrutent l’observateur . En attendant, ils vous disent Bonjour sur la page de leur porte ! «
François
